Page:Austen - Orgueil et Préjugé (Paschoud) 3.djvu/59

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de voir ses parens heureux, pour l’empêcher de se livrer à des regrets, qui avoient déjà tellement nui à leur tranquillité et à sa propre santé.

— Eh bien Lizzy ! dit un jour Mistriss Bennet, quelle est votre opinion sur cette triste affaire de Jane ? Pour moi je suis bien décidée à n’en reparler jamais à personne. Je l’ai déjà dit à votre tante Phillips. Mais je ne puis comprendre que Jane n’ait rien su et rien entendu de lui à Londres. C’est un jeune homme bien peu estimable, et je crois qu’il n’y a pas de chance qu’elle le retrouve jamais. Je ne crois point qu’il veuille revenir à Netherfield cet été. Je m’en suis informée à tous ceux qui pouvoient le savoir.

— Oui, je ne crois pas qu’il revienne demeurer à Netherfield !

— Ah bien ! ce sera comme il le voudra, on n’a pas besoin qu’il re-