Page:Azaïs - À M. le Vte de Châteaubriand, pair de France.djvu/27

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parce que toute sa conduite politique et le choix des hommes qui l’entourent, démontrent avec évidence qu’il est, par conviction et inclination personnelles, le protecteur sincère des pensées nationales, des affections nationales, et des intérêts de tous.

Les Princes qui composent son auguste famille, ne peuvent, comme le Roi, que s’être associés au progrès général des droits et des idées ; lequel d’entre eux aurait pu rester en arrière, près d’un si noble exemple, et après vingt-cinq ans de réflexions et de malheur ? Aussi quelles furent les premières paroles de Monsieur, en rentrant sur le sol de la France ? rien n’est changé, dit-il avec sentiment et noblesse ; il n’y a parmi vous qu’un Français de plus.

Et l’année dernière, son Fils, parcourant nos provinces, que faisait-il entendre ? Quelles exhortations adressait-il aux hommes de tous les partis : l’union des cœurs, l’oubli des fautes ! Quels principes politiques étaient signalés par ses discours et sa