Page:Büchner - La Mort de Danton, trad. Dietrich, 1889.djvu/428

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Aussi je sens avec transport que si tu étais devant moi, tu me presserais sur ton cœur comme ta sœur par l’esprit ; tu étendrais en me bénissant tes mains sur mon front pâle, me souriant doucement et tendrement, comme au temps de mon enfance !…

Il me faut le quitter, le lieu douloureux et cher ; mais ce que j’ai ressenti là continuera à agir vaillamment en mon âme ! Que tu vives ainsi à jamais en moi, que tu m’élèves à ce qu’il y a de plus haut, c’est là l’immortalité !