Page:Baissette - De la péritonite.djvu/14

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 15 —

métro-péritonite consécutive à la parturition. D’après D’Arboval, « quelques personnes admettent que l’usage continué du mauvais son et l’abus du son mouillé, à force de déterminer des indigestions, occasionnent aussi des péritonites. » (Dict. de Méd. et de Chir. vét.)

Péritonite puerpérale. On ne l’a observée que chez la femme. Elle est un des éléments principaux de la fièvre dite puerpérale. La puerpéralité est la cause de cette variété.


SYMPTOMATOLOGIE


Symptôme communs. Dans la plupart des cas, la maladie débute par un frisson vague qui disparaît en quelques instants pour reparaître ensuite. À ce frisson, partiel ou général, succède une chaleur plus ou moins notable du corps. La face est grippée, le regard est fixe ; pendant la marche, l’animal écarte les membres, surtout les postérieurs, sans doute pour ne pas heurter l’abdomen ; sa marche est hésitée. L’abdomen est tendu en partie ou en totalité, douloureux à la pression ; aussi l’animal cherche-t-il à fuir ou à éloigner l’abdomen en se pliant, quand une main exploratrice percute les parois abdominales. Si l’animal se couche, ce qu’il fait très rarement pour soustraire la partie souffrante du contact de la litière ou du sol, il s’appuie sur le dos pour alléger le péritoine du poids de la masse intestinale, ou bien il s’étend sur le côté le moins douloureux et porte son membre postérieur de dessus vivement en arrière ou le soulève en l’air pour ne pas comprimer le ventre. La colonne vertébrale est voussée en contre-haut ; l’abdomen est météorisé ; le flanc tendu.

L’appétit est diminué, quelquefois nul ; les excréments