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VI
Tout vous adore, ô mon Élise,
Et quand vous priez à l’église,
Votre figure idéalise
Jusqu’à la maison du bon Dieu.
Votre corps charmant qui se ploie
Est comme un cantique de joie,
Et, frémissant d’amour, envoie
Son parfum de femme au saint lieu.
Votre missel a sur ses pages
Bien des gracieuses images,
Bien des ornements d’or, ouvrages
D’un grand mosaïste inconnu ;
Et fier de vous faire une chaîne,
Votre chapelet noir qui traîne
Redit son madrigal d’ébène
Aux blancheurs de votre bras nu.