Page:Banville - Œuvres, Les Cariatides, 1889.djvu/285

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Celle-là, guérie en ses veines,
Sent le calme victorieux
Triompher des angoisses vaines ;
Et ces êtres mystérieux

Dont l’invincible souffle enchante
Ce qui vit et ce qui fleurit,
Disent entre eux lorsqu’elle chante :
Écoutons-la, c’est un esprit.


Avril 1842.