Page:Banville - Œuvres, Les Cariatides, 1889.djvu/304

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Madrigal, à Clymène

Quoi >donc ! vous voir et vous aimer
Est un crime à vos yeux, Clymène.
Et rien ne saurait désarmer
Cette rigueur plus qu’inhumaine !
Puisque la mort de tout regret
Et de tout souci nous délivre,
J’accepte de bon cœur l’arrêt
Qui m’ordonne de ne plus vivre.