Page:Banville - Œuvres, Les Cariatides, 1889.djvu/307

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


Madrigal, à Glycère


Oui, vous m’offrez votre amitié,
Pour tous les maux que je vous conte,
Mais quoi ! c’est trop peu de moitié,
Glycère, et je n’ai pas mon compte.
Je soupire, et vous en retour
Vous me payez d’une chimère.
Pourquoi si mal traiter l’Amour ?
Ah ! vous êtes mauvaise mère !


Juin 1842.