Page:Banville - Œuvres, Les Exilés, 1890.djvu/41

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
29
LES EXILÉS

Son parfum d’ambroisie est un souffle. On dirait
Que, par je ne sais quel ravissement secret,
Elle prend en pitié notre amour et nos fièvres,
Et son calice ouvert nous baise avec des lèvres.


Mars 1863.