Page:Banville - Gringoire, 1890.djvu/66

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SCÈNE IX.

LOYSE, OLIVIER-LE-DAIM, GRINGOIRE, puis LE ROI, SIMON FOURNIEZ et NICOLE ANDRY.

OLIVIER-LE-DAIM, entrant, à Gringoire.

l’heure est écoulée.

GRINGOIRE.

Tant mieux !

LOYSE.

Déjà !

OLIVIER-LE-DAIM.

Partons donc ! (à part.) le roi n’aurait qu’à avoir quelque sot accès de clémence.

GRINGOIRE.

Adieu, mademoiselle. Que tous les saints vous gardent !

LOYSE.

Mais votre mission n’est pas terminée !

GRINGOIRE.

Pardon, mademoiselle. Messire Olivier n’aime pas à attendre.

LOYSE.

Et où veut-il donc vous emmener ?

GRINGOIRE.

à une fête, où l’on ne saurait se passer de moi !

LOYSE, voyant entrer les pages qui précèdent le roi.

le roi ! Ah ! Tout va s’expliquer !

Loyse, Gringoire et Olivier-Le-Daim se rangent des deux côtés de la porte. Le roi entre sans les voir. Il se frotte les mains, et son visage a une expression de joie. Il traverse la scène, et va s’asseoir dans un grand fauteuil à gauche.

LE ROI.

S’il y a sur la terre une joie complète et sans mélange, s’il