Page:Banville - Les Parisiennes de Paris.djvu/123

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— Ma foi, dit-il à Martirio, je comprends que ce drame du ruisseau vous ait vivement impressionnée ; car, enfin, nous savons que vous avez reçu le don exceptionnel de ne pas souiller vos petits pieds en traversant la fange du théâtre ! Eh bien ! si absurde que fût la prédiction d’Hébé Caristi, ce rapport entre sa jeunesse et la vôtre devait vous donner à réfléchir.

— Oui, répondit en rêvant Martirio. Mais je suis Espagnole et j’ai du sang noble dans les veines… Moi, je me tuerais.