Page:Banville - Petit Traité de poésie française, 1881.djvu/165

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Le soir, elle prenait ma Bible Pour y faire épeler sa sœur. Et, comme une lampe paisible. Elle éclairait ce jeune cœur. Victor Hugo. Les Contemplations, Livre IV, vu.

La Satire. — Absorbée dans TOde. Voir les Ïambes d’Auguste Barbier, et tout le volume des Châtiments,

Chastes buveuses de rosée Qui, pareilles à répousée. Visitez le lys du coteau, sœurs des corolles vermeilles. Filles de la lumière, abeilles, Envolez-vous de ce manteau!

Victor Hugo. Le Manteau Impérial, Les Châtiments, Livre V, m.

L’Épitre. — Dans l’âge des cjiemins âe fer, de la photographie, du télégraphe électrique et du câble sous-marin, les amusements littéraires sont finis. Il n’y a phis que le langage vulgaire ou scientifique et l’Ode. Comment s’écrirait-on en vers, quand, grâce au ciel, la lettre écrite dis- paraît déjà devant la dépêche télégraphique? On trouverait le dernier vestige de Fèpître (mais bien pénétrée par le lyrisme) dans les vers des Contem- plations intitulés : Écrit en 1846. [Livre V, III). Marquis, je m’en souviens, vous veniez chez ma mère, etc.

La Parle. — Les Fables de la Fontaine sont écrites en vers libres, et quelquefois en vers de