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M. PAUL FÉVAL[1]




I


Est-ce bien le moment de parler de M. Paul Féval ?… Eh pourquoi pas ?… Il écrit ici[2], mais qu’importe ! Pourquoi ne serait-il pas jugé, en toute sincérité et en toute indépendance, à la place même où il écrit ?… J’ai souvent cité un mot magnifique de Mme de Staël, et je l’ai répété parce que, selon moi, c’est le mot suprême de la Critique : « Quand on me conduirait à la mort, — disait-elle, — pendant le tra-

  1. Le Capitaine Fantôme.
  2. Ce chapitre était publié dans Le Pays, où M. Féval écrivait alors.