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et bibliographique.

Mais parmi ses sources de dépenses on peut compter la composition d’une riche bibliothèque, et la protection généreuse qu’il accorda aux gens de lettres, protection attestée par le nombre considérable des ouvrages qui lui furent dédiés ; la nomenclature suivante est probablement incomplète :

Les chastes destinées de Chloris, ou Roman des histoires de ce temps, mêlé de prose et de vers, par le sieur du Souhait. Paris, Fr. Huby. 1609.

Philis, tragédie, par Chevalier. Paris, Jean Jannon. mdix.

L’art de régner, ou le sage gouverneur, tragi-comédie, par Gillet de la Tessonnerie. Une édition de 1649 de ce poème fait partie de la collection des Elseviers.

Lettres amoureuses et morales des beaux esprits de ce temps, recueillies par F. de Rosset.

Les jours caniculaires, composez en latin par messire Simon Maiole d’Ast, mis en françois par F. de Rosset.

Le sommaire armorial. Paris, Pierre Billaine. mdcxxxviii.

Peristandre, ou l’illustre captif, roman en prose, par Demoreaux. Paris, Antoine Robinot. mdcxxxxii..

La conduite du courtisan, petit traité en prose, par François de Soucy, sieur de Gerzan. Paris, Jean Bessin. mdcxxxxvii.

Orasie, roman, par mademoiselle de Senneterre, dédié au maréchal par son éditeur. Paris, veuve de Nicolas de Sercy. 1646.

Le livre De admirandis naturœ reginœ deœque mortalium arcanis, soixante dialogues écrits en latin par Lucilio Vanini, qui se faisait appeler Jules César. Paris, Adrien Périer. mdcxi. L’auteur de la Vie de Lucilio Vanini, en racontant que Bassompierre l’avait eu un moment pour aumônier, fait peser sur ce dernier, assez injustement à mon avis, l’accusation de n’avoir pas été