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Tels sont les caractères distinctifs de la Première Introduction à la philosophie économique. Assurément ces caractères ne sont pas absents des autres œuvres physiocratiques. Nous voulons dire seulement qu’ils sont ici accentués d’une manière toute particulière, d’où il résulte que si l’œuvre n’est pas très originale, elle est loin cependant d’être banale. Le lecteur lui reconnaîtra sans doute aussi, comme nous, le mérite de la clarté et même d’une certaine élégance, nous voulons parler de l’élégance que comporte un ouvrage scientifique. « Ne cherchez point dans cet ouvrage élémentaire les charmes d’une lecture amusante vous y seriez trompé[1] », dit Baudeau bien des gens, au xviiie siècle, ne pardonnèrent pas aux Économistes de ne pas les amuser. Sachons-leur gré, quant à nous, d’avoir créé la science économique en s’efforçant de résoudre les problèmes qu’elle soulève autrement que par des traits d’esprit.

A. Dubois,
Professeur d’Économie Politique et d’Histoire des Doctrines économiques à la Faculté de droit de l’Université de Poitiers.


OUVRAGES ET ARTICLES COMPOSÉS PAR BAUDEAU

Antérieurement à son adhésion à la Physiocratie.


Idées d’un citoyen sur l’administration des finances du Roi (1763) ; Idées d’un citoyen sur la puissance du Roi et le commerce de la nation dans l’Orient (1763) ; Idée d’une souscription patriotique en faveur de l’’agriculture, du commerce et des arts (1765) ; Idées d’un citoyen sur les besoins, les droits et les devoirs des vrais pauvres (1765).

Dans les Éphémérides de 1766 :

De l’esprit agricole, t. I., p. 49 et s. (13 novembre 1765) ; Du commerce des Indes, t. I, p. 113 et va (29 novembre 1765) ; Des colonies françaises

  1. V. infra, Avis au Lecteur, p. i