Page:Beauclair - Ohé ! l’Artiste, 1887.djvu/61

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La mère n’avait qu’une formule. « Je veux bien croire tout ce que tu nous dis, mais j’ai bien peur que tu ne réussisses pas et peut-être tu aurais mieux fait de rester à la médecine. Enfin, j’espère et t’embrasse comme je t’aime, ainsi que ton père, qui est bien triste, depuis ton départ. »

Jean recevait régulièrement son mois.

Il était peintre ! Et pourtant il n’avait pas encore touché un pinceau. Il avait gardé, dans un carton, toutes ses études au crayon, faites à l’école des Beaux-Arts. Sa boîte à tubes, sa palette et ses pinceaux, achetés à son arrivée à Paris, étaient déposés dans un tiroir de la commode. Il aurait bien barbouillé quelques toiles, dans sa chambre, copié