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Veillent sur elles ;
Mais Lindor enflammé
Ne songe guère
Qu’u bonheur d’être aimé
De sa bergère.
(Même air)
Loin de sa mère
Cette bergère
Va chantant
Où son amant l’attend.
Par cette ruse,
L’amour l’abuse ;
Mais chanter
Sauve-t-il du danger ?
Les doux chalumeaux,
Les chants des oiseaux,
Ses charmes naissants,
Ses quinze ou seize ans,
Tout l’excite,
Tout l’agite ;
La pauvrette
S’inquiète ;
De sa retraite,
Lindor la guette ;
Elle s’avance ;
Lindor s’élance ;
Il vient de l’embrasser :
Elle, bien aise,
Feint de se courroucer
Pour qu’on l’apaise.
(PETITE REPRISE)
Les soupirs,
Les soins, les promesses,