Page:Beaumarchais - Œuvres choisies, édition 1913, tome 2.djvu/353

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FIGARO, froidement.

Je sais qu’un grand seigneur s’en est occupé quelque temps ; mais, soit
qu’il l’ait négligée ou que je lui plaise mieux qu’un plus aimable, elle
me donne aujourd’hui la préférence.

LE COMTE, vivement.

La préf…. (se contenant.) Au moins il est naïf ! car ce qu’il avoue,
Messieurs, je l’ai ouï, je vous jure, de la bouche même de sa complice.

BRID’OISON stupéfait.

Sa-a complice !

LE COMTE avec fureur.

Or quand le déshonneur est public, il faut que la vengeance le soit
aussi.

(Il entre dans le pavillon.)


Scène xx

XIII.


TOUS LES ACTEURS PRÉCÉDENS, hors LE COMTE.

ANTONIO.

C’est juste.

BRID’OISON, à Figaro.

Qui-i donc a pris la femme de l’autre ?

FIGARO, en riant.

Aucun n’a eu cette joie là.


Scène xx

XIV.


LES ACTEURS PRÉCÉDENS, LE COMTE, CHÉRUBIN.
LE COMTE parlant dans le pavillon, et attirant quelqu’un qu’on ne voit
pas encore.

Tout vos efforts sont inutiles ; vous êtes perdue, Madame ;