Page:Beaumarchais - Œuvres choisies, édition 1913, tome 2.djvu/79

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Serviteur.

BAZILE. Restez, docteur, restez donc.

BARTHOLO. Non pas. Je veux fermer sur vous la porte de la rue.





Scène IX

FIGARO, seul, sortant du cabinet

Oh ! la bonne précaution ! Ferme, ferme la porte de la rue ; et moi je vais la rouvrir au comte en sortant. C’est un grand maraud que ce Bazile ! heureusement il est encore plus sot. Il faut un état, une famille, un nom, un rang, de la consistance enfin, pour faire sensation dans le monde en calomniant. Mais un Bazile ! il médirait, qu’on ne le croirait pas.




Scène X

ROSINE, accourant ; FIGARO

ROSINE. Quoi ! vous êtes encore là, monsieur Figaro ?

FIGARO. Très heureusement pour vous, Mademoiselle. Votre tuteur et votre maître à chanter, se croyant seuls ici, viennent de parler à cœur ouvert…

ROSINE. Et vous les avez écoutés, monsieur Figaro ? Mais savez-vous que c’est fort mal !

FIGARO. D’écouter ? C’est pourtant tout ce qu’il y a de mieux pour bien