Page:Bernard - Étude sur les marais de la Vendée et les chevaux de Saint-Gervais.djvu/27

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insuffisants à leur nourriture ; d’autres sont entassés dans des écuries mal aérées, sous des hangars, où leurs aplombs se dévient, où une nourriture souvent avariée, un air vicié viennent leur imprimer le germe de maladies chroniques ou atrophier leurs muscles. Dans l’un comme dans l’autre cas, ces jeunes animaux souffrent ; leur constitution s’ébranle, leur accroissement si bien commencé, se retarde.

Cependant, quelques éleveurs, sachant bien que le cheval soumis à de semblables conditions hygiéniques, ne peut rapporter que de petits bénéfices, lui donnent des soins entendus ; aussi, l’élève prospère chez ces personnes. Les bénéfices, le plus souvent en rapport avec les frais d’entretien, viennent les récompenser de leur zèle, et leur amour-propre est justement satisfait dans les primes et les concours.

Après la saison d’hiver, qui a été bien dure pour eux, ils sont remis au pâturage, où la même série de faits se renouvelle jusqu’à l’âge de trois ou de quatre ans, époque à laquelle ils sont vendus pour le commerce ou la remonte.

Maladies. — Ces animaux ne sont pas, comme on le croit généralement, atteints en grand nombre de maladies spécifiques : fluxion périodique, crapaud, eaux-aux-jambes. À cinq ans, lorsque leur croissance est terminée, ils sont de bons chevaux.

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AMÉLIORATIONS


Dans l’état actuel de l’agriculture dans nos marais, le principal moyen d’amélioration à employer pour nos races,