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Vous me laissez encore l’espoir de vous voir à Arcueil ; je désire bien qu’il se réalise. Agréez, sans cérémonie, ma profonde estime et ma haute considération.

Berthollet

26 xbre 1814.


J’obtiens dans ce moment le cahier de mai et je le joins aux autres.

Si l’occasion s’en présente, je vous serai obligé de présenter au Prince Royal l’hommage de mon profond respect.






26. Berthollet à Berzelius.
27 août 1815.

Monsieur,

Je profite de l’occasion de M. le Docteur Alfort75 pour me rappeler à votre souvenir et pour vous envoyer la suite des Annales de Chimie. J’avais remis à M. le Baron de Stahel tout ce qui précède des Annales en complétant ce que vous m’aviez marqué vous manquer. J’avais joint à cet envoi une once d’iode pour remplacer ce qui avait été perdu dans un envoi précédent. J’espère que M. de Stahel, qui mettait beaucoup d’empressement à vous faire passer ces objets, vous les aura fait parvenir. Je n’ai reçu depuis lors aucune de vos lettres.

Je vous envoie donc la suite des Annales. Elles se terminent au mois de juin, parce que la faillite de celui qui les imprimait et ensuite les événements politiques ont causé beaucoup d’embarras dans leur impression et causé des retards qui augmenteront probablement encore.

Les sciences sont parmi nous dans une grande stagnation. Privés de tout revenu, accablés de charges, affligés par tout ce qui nous environne, incertains de l’avenir, nous ne pouvons nous livrer aux douces occupations de l’étude.