Page:Berzelius Bref 2.djvu/30

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français, surtout comme j’ai à plusieurs reprises blâmé Messieurs Thénard et Gay-Lussac du peu d’égards qu’ils ont eu dans leurs derniers écrits envers vous et vos mérites distingués31 ; mais je suis sûr que cette confirmation de mes idées, faite par vous, après que mon traité avait déjà quelque temps été à Paris, m’épargnera au moins une partie de la controverse. —

Pardonnez-moi, Monsieur, si je vous importune encore par une demande que je vous ai déjà faite une fois, c’est-à-dire de me faire connaître les idées et le système de M. Dalton. Malgré toutes mes recherches, je n’ai encore pu obtenir d’autre renseignement sur sa doctrine que par un supplément de Murray’s System of Chemistry32, que M. Brandel m’apporta lors de son retour de Londres. L’édition de la Chimie de M. Thomson où il doit être fait mention des idées de M. Dalton, traduite en français par M. Riffault et que j’ai demandée au comte Berthollet, ne m’est pas non plus parvenue. Il y a toute apparence que les idées de M. Dalton, dont j’ai une très haute opinion, contribueront à rectifier les miennes, outre qu’il doit avoir fait beaucoup d’expériences qui m’épargneront la peine de les faire de mon côté.




10. Davy à Berzelius.
[Juillet 1812.]33

Dear Sir,

That which you quote as an argument against my views of chlorine affords confirmation of them. Whatever multiple of oxygene you suppose in chlorine must be supposed in the oxide of lead. In your estimate you give a view which cannot be admitted and which is contrary to all analogy by not dividing the lead between the chlorine and the oxygene and by not considering the substance as a combination of plumbane34 and oxide of lead.

I have written to Mr Hatchett35. I regret that I shall