Page:Bizet - Lettres à un ami, 1909.djvu/121

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est possible de faire pour retarder et même compromettre mon ouvrage. L’humanité est ignoble, mon pauvre ami. Je me vengerai… et cruellement, je vous en réponds. Si vous pouviez retarder votre voyage jusqu’au 15 juin, je serais sûr de vous avoir à ma première représentation. Vous savez combien j’y tiens. J’ai mis G. en relations avec Leroy[1], l’ami qui doit parler à monsieur F. Espérons.— J’ai là des monceaux d’épreuves à corriger. Il faut vous quitter, cher ami, et vous dire à bientôt.

Mille tendres affections de votre ami.

Fin mars ou avril 1867.

Mon cher ami,

N’avez-vous plus de sujets ? Je voudrais un envoi de réponses et de contre-sujets. C’est toujours là la pierre de touche. Faites la fugue ci-jointe. N’oubliez pas que toute la fugue doit rester dans le style du sujet et de ses contre-sujets. Renoncez donc au chromatique, aux

  1. L’ancien régisseur général de l’Opéra.