Page:Bizet - Lettres à un ami, 1909.djvu/125

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Un vice de forme m’a obligé à refaire mon enveloppe. J’ai changé mon pseudonyme.

Donc, si, par impossible, j’avais le numéro gagnant, vous recevriez une lettre pour M. Gaston de Betsi.

Guiraud me charge de vous annoncer aussi son pseudonyme : M. Tesern. Prévenez la personne en question.

Guiraud et moi, nous avons remis notre travail à onze heures ce matin. Le délai expirait à midi. Le concierge de l’établissement nous a reçus fort cavalièrement. « Ah ça ! tout le monde est donc musicien ! Sacrebleu ! il est temps que ça finisse ! » J’ai répliqué d’un ton sec : « Je ne suis pas plus musicien que vous, je vous prie de le croire ; mais un pauvre diable que je protège m’a chargé de ce paquet et je vous prie de le remettre fidèlement. » Toute la valetaille s’est alors inclinée en apprenant que nous n’étions pas musiciens. Suis-je assez lâche !

Mon ténor est arrivé. Nous allons lire, nous allons répéter.

Enfin !