Page:Bizet - Lettres à un ami, 1909.djvu/183

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par M. Marfori. Nul doute que pour une somme rondelette, Marfori ne consente à changer de baquet ! » … Quand je vous verrai, je vous raconterai les choses saillantes, dont j’ai retenu sinon la forme, au moins l’idée.— J’ai vu G. qui est allé passer quelques jours en Angleterre. N’en dites rien chez lui.— Il a eu une excellente occasion de voir Londres gratis pro Deo.

On copie ma symphonie. Le copiste de Pasdeloup m’annonce mes parties d’orchestre pour cette semaine.

J’ai terminé les deux premiers actes de la Coupe. Je suis très content.

À bientôt, cher, et toujours mille fois votre ami de tout cœur.

Février 1869.

Mon cher ami,

Je suis désolé de vous savoir souffrant ; si ma lettre ne vous trouve pas mieux, j’ordonne un repos de quelques jours.

Arrivons à votre affaire.— Au moment où les courtisans sont au comble de l’enthousiasme et vont proclamer Angus par anticipation,