HAÏTI.–HAMBOURG.
l’acajou ponr !,44t,887 pieds. On pourra bientôt ajouter l’indigo aux produits exportés. En 1866, d’après le Fa~eha~-c~ la valeur de l’importation était de 8,423,585 thalers, celle de l’exportation de 11,813,732 tbalers. Les principaux articles d’exportation sont toujours le café, dont 55,090,000 livres ont été exportées en t866; 43,360,000 livres en 187!; le bois de campèche qui fournit au commerce de 1870 pour 124,000,000 de livres; le cacao, 1,820,000.
La navigation est concentrée dans trois ports: Port-au-Prince, les Cayes, le cap Haïtien. Le mouvement de ces ports était, en 1864, de 879 navires à rentrée jaugeant 135,488 tonnes, à la sortie de 875 navires, de 145,451 tonneaux. G. CHAMPSEtX.
HAMBOURG. La ville libre et bansêatique de Hambourg est située dans le nord de l’Allemagne sur la rive droite de l’Elbe; elle est traversée par la rivière de l’Alster et coupée par de nombreux canaux. Fondée par Charlemagne vers l’an 808, elle fut destinée à répandre le christianisme parmi les peuples du lord. Mais cette oeuvre ne fut accomplie qu’après une lutte qui dura, presque sans interruption, près de trois siècles et pendant laquelle la ville fut plusieurs fois réduite en cendres. Vers la dn du onzième siècle cette lutte fui iei~inée par !a conversion des Holsteinois, et une paix durable fut établie sur les frontières. A partir de cette époque la ville prit un rapide essor, son commerce prospéra et son importance n’a presque pas cessé d’augmenter depuis lors. Tout le monde connait la céfèbre confédération des villes allemandes au moyen âge, qu’on appelait la Ha;zse. (fby. Ligue hanséatique.) Après Lilb~b, Hambourg devint le chef-lieu de la ligne. De cette puissante confédération, qui comprenait jadis 85 villes, il ne reste aujourd’hui que trois membres: Lubeck, Hambourg et Brème; de ses nombreux établissements étrangers il n’existe plus que Ja maison d’Osterling à Anvers, le steel-yard à Londres ayant été vendu il y a une dizaine d’années. L’ancienne Constitution de Hambourg ressemblait à celle de toutes les autres villes appelées impénates. Les empereursn’y exerçaient que le droit de suzeraineté; mais échappant au sort de tant d’autres villes qui furent absorbées par les États de formation récente, Hambourg nefntpas médiatisée ( voy. Médiatisation) et forma un État séparé après la dissolution, en 1806, de l’Empire germanique. Elle ne perdit son indépendance que pendant la courte époqne de l’occupation française (1811 à 1814), où Hambourg fut chef-lien du département des .BoMc/tM-de-fE~e. Lors du congrès de Vienne, ~n 1815, l’indépendance de Hambourg fut garantie par l’acte du congrès, en même temps que celle de Lubeck, Brème et F
Mein. Hambourg devint memb~
ration germanique, et actue~
est l’un des États compMs’pKëallemand. "r4
La réforme de Luther a ~~cueillie des le seizième siècle et maintenue &v6C zèle par les Hambourgeois; l’élément religieux fut introduit dans la Constitution de la république, en excluant des droits de cité toutes les personnes appartenant à un autre culte. Cette exclusion fut levée ea 1814 en ce qui concerne les diverses communtons chrétiennes et en 1849 relativement aux israélites. Quoique assez démocratique dans sa forme (puisque tout bourgeois qui était propriétaire d’une maison valant, défalcation faite des dettes hypothécaires, au moins G,000 fr., était membre de l’assemblée qui partageait avec le Sénat l’exercice de la souveraineté), la Constitution récemment abolie avait un caractère patriarcal qui ne garantissait cependant pas toujours, il est vrai, les droits de la population. La Constitution de 1860, encore en vigueur (1873), est représentative. L’assemblée de la bourgeoisie se compose de 192 membres, dont 60 sont délégués par les autorités judiciaires et administratives, 48 sont pris parmi les propriétaires fonciers et choisis par eux, et 84 élus par le suffrage universel et direct. Cette assemblée partage le pouvoir législatif avec le Sénat qui, de son côté, représente la ville au dehors par les deux bourgmestres (un t"’etun’~)qu’ilélitdans son sein; il exerce le pouvoir exécutif et dirige l’administration. Il est composé de 18 membres dont l’élection a lieu de la manière suivante Un comité composé de 4 sénateurs et de 4 membres de l’assemblée de la bourgeoisie dresse une liste de 4 candidats; le Sénat désigne 2 d’entre eux au choix de la bourgeoisie, qui en élit t c’est donc nne élection à trois degrés; avant t8GO le Sénat se complétait lui-même. U y a en outre dans le Sénat 2 syndics et 4 secrétaires avec voix consultative, nommés par la Sénat. 9 sénateurs, les syndics et les secrétaires doivent être docteurs en droit.
T~’rtYotYe et ~op!~N<tOH. D’après le recensement fait en décembre 1871, la population de Hambourg comprenait, avec les deuT. faubourgs de Saint-Georges et de Saint-Paul, 240,251 âmes; en 1861,178,841. En y ajoutant la population des deux dépendances Ritzebuttel et Cuxhaven, deux acquisitions faites par la ville au quatorzième siècle, et celle de Bergedorf, petite ville conquise en commun avec la ville de Lübeck, la population de la république, dont le territoire a une superficie de 410 kilomètres carrés, s’élève, à la fin de 1871, à 304.357 habitants; en 1861 elle en avait environ 250,000.
Le contingent que la ville fournit à l’armée fédérale, est de 2,200 hommes dont 300 cavaliers. La garde civique: infanterie, chasseurs et artillerie, comprend 10,000 hommes. JM~’M. Un tribunal de première instance juge tontes les affaires civiles et criminelles; les affaires commerciales sont réservées au ~&B~4e commerce. L’appel des affaires ci- ~S~Ues est porté à la cour supe- ~art-èts sont dénnitifs toutes les ~e~jugem~nt de la première instance est confirmé; dans le cas contraire, les affaires sont jugées en dernier ressort par-la cour stt"
