Page:Bloy - La Résurrection de Villiers de l’Isle-Adam, Blaizot, 1906.djvu/38

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nom, à mon insu. Et il est difficile de m’y reconnaître. »

Puissance affreuse de la méchante sottise hégélienne dont ce hautain persifleur ne sut jamais se délivrer, bien qu’averti par sa tradition familiale et nourri par quatre siècles de lait chrétien.

« Encore, s’ils étaient sincères ces philolosophes ! écrivait-il, autrefois, dans Isis. Mais ils ne se plaisent qu’à refroidir la paisible espérance des autres. Toute parole contient une force, et comme ils parlent en prenant peu de souci du scandale contenu dans leurs paroles, ce scandale, étant quelque chose, marche à travers les foules et les siècles… »

J’ai vu cet homme pleurer en se souvenant de Notre Seigneur Jésus-Christ dont il pouvait se croire séparé par quarante abîmes.

Délices de l’Imagination, voluptés du Rêve, qui vous connaîtra comme celui-là vous a connues ? À l’instar de tous les poè-