Page:Bonnières - Contes des fées, 1881.djvu/39

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De la façon que je raconte.
Tout bon courtisan approuva,
Quoiqu’il en eût de jalousie.
Il n’est royale fantaisie
Qu’on ne suive comme elle va :
Aussi fut-ce chants d’hymenée,
Fleurs en bouquets et compliments
Autour du réveil des amants
Et de leur grand’joie étonnée.

Les noces durèrent trois mois :
Il faudrait pour les conter telles
Les belles Muses immortelles
De Ronsard, le grand Vendomois.
Sachez seulement que la Reine
Et le Roi n’oublièrent pas
De faire prier au repas
La malicieuse Marraine.