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s’il exécute ce mouvement sur un léger effort ou après une traction très-énergique des rênes, ou enfin s’il s’y refuse obstinément.

4o En exercice. — On soumettra le sujet aux allures du pas, du trot ou du galop ; à la main, monté ou attelé. Mais on doit d’abord faire l’examen attentif du départ car à ce moment on peut constater l’irrégularité d’action des membres, soit que l’animal les soulève convulsivement soit qu’il les traîne sur le sol, soit enfin que les battues ne s’effectuent plus en cadence comme à l’état normal.

En continuant l’exercice pendant un certain temps ou même jusqu’à la fatigue, il est des cas où on voit l’animal s’arrêter brusquement et se refuser obstinément à avancer ; quelquefois même il s’emporte et devient immaîtrisable.

On essaie ensuite de mettre les membres et la tête dans des attitudes plus ou moins forcées ou de le faire reculer, surtout si l’on n’a rien constaté de saillant durant l’exercice ; ces derniers mouvements sont alors ordinairement très-pénibles et souvent impossibles pour le sujet immobile.

Lorsque, dans ces diverses conditions, aucun signe bien évident ne s’est produit, il convient d’examiner de nouveau l’animal le lendemain d’une journée de fatigue.

Il ne faut pas oublier que c’est pendant les jours chauds relativement à la saison, pendant le travail au soleil ou le séjour dans une écurie très-chaude, que l’on a le plus de chance de voir apparaître les signes du vice.

Il y a lieu encore, quand on a constaté l’interruption de la mastication, de rechercher si les causes ne rési-