Page:Botrel - Contes du lit-clos, 1912.djvu/228

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Ils voudraient partir, les petits Sapins,
S’en aller aussi vers les mers arctiques ;
Mais ils sont, hélas ! maigres, rachitiques :
Les géants riraient de voir tous ces nains !


… Et voilà pourquoi les pauvres petits,
Quand vient à souffler le grand vent d’Automne,
Chantent un Refrain triste et monotone :
C’est qu’ils ont aussi le mal du Pays !