Page:Botrel - Contes du lit-clos, 1912.djvu/303

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Voici que ta chaude haleine
M’arrive à travers la plaine
Et dissipe ma rancœur…
Mon Âme est moins désolée
Et l’Espérance en allée
Déjà me revient au cœur !…

Oui, grâce à Toi je vais vivre :
Vois, je ris comme un homme ivre
Et je pleure en t’embrassant,
Toi qui veux que je guérisse,
Ô bonne Mère-Nourrice
Qui m’allaites de ton sang !…