Page:Botrel - Contes du lit-clos, 1912.djvu/88

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Oui, mes amis, durant ces minutes terribles
Où s’en venaient, plus près… plus près… les Voix horribles,
J’ai tremblé, sangloté, comme nul désormais,
Je crois, ne tremblera, ne pleurera jamais !

Enfin ! les Naufragés auprès de nous passèrent !
Ô ces Cris ! ces longs Cris de haine qu’ils poussèrent :
« Cochons ! Cochons !! Cochons !!! » Les pauvres Paimpolais
— Dieu soit béni ! — nous avaient pris pour des Anglais ![1]




(Cette poésie est éditée séparément.G. Ondet, éditeur.)
  1. Historique : Voir Pâque d’Islande de A. Le Braz.