Page:Bouche - De la médecine dosimétrique.djvu/21

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de 4° c. il en faudra 16 en moyenne, peut-être plus, car il faut compter avec l’impressionnabilité individuelle et l’idiosyncrasie.

M. Burggraeve a ainsi expérimenté pendant 15 ans, tant sur lui-même que sur le malade, étant placé dans une position tout exceptionnellement favorable, à la tête d’un des hôpitaux les plus importants de la Belgique.

Il n’a publié ses travaux que lorsqu’il a été parfaitement convaincu de l’efficacité de sa méthode et sûr de lui-même. Mais la vie d’un homme, pour tant de courage et de génie qu’on lui suppose, ne peut pas suffire à une œuvre pareille qui doit remplir toutes les conditions d’exactitude exigées par la science.

Il faut que la thérapeutique repose, comme nous l’avons déjà dit, sur des règles reconnues vraies par la pratique et admises par la grande majorité des hommes de l’art. C’est ce qu’ont senti M. Burggraeve et ses premiers adeptes qui se sont faits les généreux apôtres du maître. Ils ont fondé l’Institut dosimétrique où depuis cinq ans se sont fait inscrire une foule de praticiens habiles et consciencieux, tant pour la médecine humaine que pour la médecine vétérinaire. Ils ont expérimenté et expérimentent tous les jours dans leur laboratoire et dans leur pratique les médicaments de la nouvelle pharmacie. Leurs résultats sont abandonnés au critérium de tous les médecins et le médicament, après avoir fait ses preuves, revient purifié, pour ainsi dire, par la sanction générale.

C’est de cette façon qu’a été formée la thérapeutique dosimétrique, et on peut dire que cet édifice si vaillamment conquis sur le terrain des hypothèses, repose sur des données aussi exactes que le comporte la science d’aujourd’hui.