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VI


En résumé :

A. — La médecine dosimétrique, qui date à peine de cinq ou six ans, est née des excès de la polypharmacie, de l’impureté et de l’incertitude des médicaments allopathiques. Elle s’est d’abord proposé une réforme thérapeutique en faisant exclusivement usage des médicaments minéraux et des parties actives des végétaux. Mais à cette nouvelle méthode, elle a joint une doctrine : le vitalisme.

Avec cette doctrine elle bat en brèche l’école organicienne et cette science nouvelle qui s’occupe de l’étude des lésions, l’anatomie pathologique.

La thérapeutique se résume en ces trois indications : Soutenir les forces, combattre la fièvre, modifier la nutrition. Pour arriver à ce but elle se sert de trois sortes d’agents : les alcaloïdes, les métaux et les métalloïdes.

Juguler la maladie en agissant dynamiquement, tel est son but ; éviter les horreurs de l’anatomie pathologique, tel est son principe.


B. — En vétérinaire, nous avons surtout senti le besoin de sa thérapeutique ; laissant de côté la théorie vitaliste qui, comme nous l’avons vu, n’est pas indispensable dans l’adoption de la nouvelle méthode, nous devons l’accepter avec confiance, certains que, n’étant pas exclusifs, elle apportera un bon appoint aux moyens que nous avons déjà.

Mais si des difficultés pratiques, des raisons inconnues