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II


ÂMES NAÏVES


Ce fut donc avec une mine souriante, presque railleuse, que Claude entra dans l’étroite salle à manger où se trouvait rassemblée « la compagnie, » comme disait Françoise : René d’abord, le héros de ce qui semblait à toute la maison une aventure extraordinaire, madame Fresneau et son mari, enfin madame Offarel, la femme d’un sous-chef de bureau au ministère de la guerre, avec ses deux filles, Angélique et Rosalie. Ces six personnes étaient rangées autour de la table en noyer, et assises sur des chaises du même bois que recouvrait