Page:Bourget - Pauvre petite !, 1887.djvu/10

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vermine ont bien effacé ou déchiré quelques lignes d’écriture, je tâcherai d’y suppléer, et je demande d’avance pardon au lecteur, si mon imagination n’est pas à la hauteur du reste.

Le commencement, surtout, est un peu vague ; l’auteur a craint sans doute de se désigner trop clairement ; car il faut avouer, pour être juste, que bien que ces souvenirs nous soient donnés comme ayant été écrits par une amie, ils ne sont pas précisément l’œuvre d’une amie !

Mais le silence de la mort qui s’est établi depuis si longtemps sur tous les personnages dont il va être question,