Page:Bourget - Pauvre petite !, 1887.djvu/25

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près que je respirais son haleine ; je voulais fuir, et me sentais clouée à ma place ! Il me fit un signe que je ne compris pas, puis il m’entraîna doucement avec lui et me souleva dans ses bras : là je ne sais plus bien ce qui se passa ; mais, sous ses baisers brûlants, je ne cherchais plus à me défendre, cédant à la violence de ses caresses, quand, tout à coup, je ressentis une impression inénarrable ; je jetai un cri, et perdis connaissance !… Est-ce que tu as perdu connaissance aussi, toi ?

— Louise, je t’ai promis de t’écou-