Page:Bourget - Pauvre petite !, 1887.djvu/32

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que musée, sans ses grands yeux noirs brillants qui vous pénétraient jusqu’à l’âme. Elle se nommait Mathilde, et familièrement nous l’appelions Matt. Oh ! celle-là, si j’avais pu lui fermer la porte de Louise, avec quelle joie je l’aurais fait ! Elle me semblait être son mauvais génie, et toutes les fois que j’entendais dire dans le monde quelque chose de malveillant sur Louise, je l’attribuais à Matt. Elle avait une façon de dire : « La pauvre petite », qui me donnait le frisson.

Je ne crois pas avoir dit encore,