Page:Bourget - Pauvre petite !, 1887.djvu/47

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répondit gentiment Louise ; Jules surtout, il ne savait quelle chambre te donner, pour que tu fusses bien. (Jules était son mari.)

— Merci, mon cher Jules, je n’ai pas besoin d’être si gâtée, pour aimer à venir chez vous !

Après avoir ainsi échangé quelques phrases banales avec mes amis, je voulus me retirer dans cette fameuse chambre afin de m’habiller pour le souper. Comme j’en exprimais le désir à Louise, je remarquai chez elle une vague inquiétude ; depuis quelque temps, elle regardait