Page:Bourget - Pauvre petite !, 1887.djvu/73

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— Mais si, tante, vous avez embrassé ma belle poupée, et vous l’avez jetée, après, si rudement sur le plancher, que j’ai cru la ramasser en morceaux !

— Tu me la rapporteras encore, n’est-ce pas ?

— Alors il ne faudra plus la jeter par terre ?

— Oh ! non, je l’aime trop !

— Vous l’aimez ? C’est drôle ! Moi aussi.

— Toi aussi ? ah ! je te le défends, entends-tu ? Si je ne l’avais pas aimé, lui, il n’aurait pas brisé ma vie ! Si je