Page:Bourget - Pauvre petite !, 1887.djvu/82

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— Mais puisque je te dis qu’il ne m’a pas parlé ?… Mais non !

— Tu dis faiblement ce non. Tu vois, sans doute, que tu as parlé trop brutalement et tu veux me laisser un instant d’espoir !

— Je t’affirme…

— Oh ! Jeanne, c’est mal d’avoir accepté cette mission-là !

— M’écouteras-tu enfin, Louise ? Puisque je t’affirme que je n’ai pas vu dom Pedro. Et d’ailleurs si jamais il me faisait une allusion quelconque sur toi, il ne repasserait jamais le seuil de ma porte !