Page:Bru - De la gourme des solipèdes.djvu/22

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

de maladie catarrhale. S’ils agissent par le procédé d’inoculation, ils devront agir avec précaution afin de ne pas enflammer la pituitaire. S’ils opèrent par la cohabitation, il faudra que les sujets d’expérience restent dans leur écurie et soient en nombre plus considérable que les poulains gourmeux qu’on introduira au milieu d’eux. La proportion devra être de un sur dix. Alors que toutes ces précautions auront été prises, si on obtient le développement de la gourme, qu’on ait opéré par tel ou tel autre procédé, alors, il sera permis de conclure que cette affection est réellement contagieuse. La conclusion serait d’autant plus rigoureuse, dit M. Lafosse, en ce qui concerne la cohabitation, si l’on expérimentait parallèlement en introduisant dans des groupes égaux de sujets, d’un côté des poulains gourmeux, de l’autre des poulains en parfaite santé, parce que plusieurs fois nous avons vu éclater la gourme dans des groupes de chevaux habitués à vivre en commun à l’occasion de l’introduction d’un nouveau venu non malade dans le local qu’ils occupaient.


DIVISION DE LA GOURME


La division la plus simple de la gourme consiste à connaître, comme la plupart des auteurs, une gourme bénigne et une maligne, variée dans ses modes d’expressions ; aussi la subdivise-t-on en G. M. hypersthénique et en G. M. hyposthénique.