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PENTANCRINITES.

juste que ne pourraient le faire les descriptions verbales les plus étendues[1].


Tige ou colonne vertébrale.


Les principes d’après lesquels est construite la partie supérieure de la tige des pentacrinites sont tout à fait analogues a ceux que nous avons décrits à propos de la même partie de la tige des encrinites[2].

  1. Voyez pl. 51, fig. 1 et 2 ; pl. 52, fig. 5, et pl. 55.

    La pl. 51 représente un échantillon isolé de la pentacrinite briarée, qui apparaissait en relief très saillant sur la surface d’une table du lias de Lyme-Regis, presque entièrement composée d’un amas d’individus de la même espèce. Les bras et les doigts sont très épanouis, et se rapprochent de la position que ces organes devaient prendre pour la recherche de leur nourriture. On ne voit des rayons accessoires qu’à la partie supérieure de la colonne vertébrale.

    Les figures 1 et 2 de la pl. 53 représentent deux autres échantillons de la même espèce, qui forment de même un beau relief à la surface d’une table composée d’une masse de fragmens d’individus semblables. On voit, sur les tiges de ces deux échantillons, les rayons accessoires naître, dans leur position naturelle, des sillons qui séparent les arêtes de la tige pentagonale. Dans la pl. 52, fig. 1, les lettres désignent les pièces costales qui entourent la cavité du corps ; H indique les pièces scapulaires avec les bras, les doigts et les tentacules qui en naissent.

    Dans la figure 3 de la pl. 53, on voit les bras latéraux naître de la partie inférieure de la tige, et l’envelopper entièrement. La fig. 4 représente une autre tige sur laquelle, les bras latéraux étant enlevés, ou aperçoit les sillons où ces appendices s’articulent dans l’intervalle des vertèbres. La figure 5 est celle d’une portion d’une autre tige légèrement tordue.

  2. Les vertèbres de la pentacrinite briarée sont des plaques alternativement plus épaisses et plus minces, séparées entr’elles par d’autres plaques encore d’un diamètre plus petit (pl. 55, fig. 8, et fig. 8a, a, b, c). Les bords de ces dernières n’apparaissent au dehors que sur les arêtes de la colonne pentangulaire. Elles prennent à l’intérieur une épaisseur plus grande, et y forment une sorte de collier intervertébral, c, c, c.

    On voit (pl. 52, fig. 4 et 5) une semblable alternance dans les plaques vertébrales du pentacrinites subangularis.