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Lyme-Régis. Du cabinet de mademoiselle Philpotis. Une cassure en b′ permet de voir les aréoles cloisonnées de l’alvéole. En e, l’étui corné mince antérieur prend son origine sur le bord de l’étui calcaire, et s’étend jusqu’en e". La surface de cet étui antérieur offre des lignes transversales onduleuses d’accroissement. Elle est dans un état de décomposition avancée, légèrement nacrée, et aplatie par l’effet de la pression qu’elle a eu à supporter.

À l’intérieur de cet étui corné antérieur, on voit en c le réservoir d’encre un peu décomposé, et passé à une couleur gris-brun. (D’après nature.)

8. Fragment détaché du réservoir d’encre de la figure 7, c, avec la portion de l’enveloppe cornée dont il est recouvert. Les lignes transversales e, que l’on voit sur ce fragment, sont la continuation des stries d’accroissement de l’étui corné e, e, e", de la figure 7. (D’après nature.)
9. Belemnites pistilliformis (?) du lias de Lyme-Regis. Collection de mademoiselle Philpotts. On voit en c une portion du réservoir d’encre. (D’après nature.)
10. 11, 12. Bélemnites du calcaire jurassique de Solenhofen, figurées par le comte Munster dans les mémoires géologiques de M. Boué, t. I, planche 4. Dans les figures 10 et 12, la forme de l’étui corné antérieur est conservée dans une longueur égale à celle de la gaîne calcaire de la bélemnite ; mais le réservoir d’encre n’est visible dans aucune[1]. (Munster.)
  1. M. De Meyer (Palœologica, page 522, première édition, 48S3) dit avoir vu un réservoir d’encre à la partie supérieure d’une bélemnite du lias de Banz, et il demande — « si les bélemnites n’auraient pas possédé un réservoir d’encre pareil à celui des seiches ? »