Page:Buckland - La Géologie et la Minéralogie dans leurs rapports avec la théologie naturelle, 1838, tome 2.djvu/223

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13. Cône cloisonné alvéolaire, et étui corné d’une grande bélemnite du calcaire de Solenhofen. L’étui calcaire ou la bélemnite elle-même a tout à fait disparu. (Munster.)
14. Belemnites brevis ? du lias de Lyme-Regis. De grandeur naturelle. Le fourreau de cette bélemnite ne surpasse pas celui du béloptère (fig. 15) en longueur : une faible portion seulement de l’alvéole est conservée ; mais la place qu’elle occupait est remplie de spath calcaire, et le cône creux intérieur est rempli lui-même par de la matière du lias. (D’après nature.)
15. Béloptère. Ce fossile établit le passage entre les bélemnites et la coquille, ou étui de la seiche commune, a représente le sommet de l’étui ; e, e son expansion postérieure analogue à celle qui se voit figure 4, e, e, et fig. 4’, c ; en est l’expansion antérieure, offrant sur sa surface interne des traces annulaires provenant des cloisons transversales de l’alvéole. (Blainville.)



Planche 44", t. I, p. 328, note.


Toutes les figures de cette planche sont de grandeur naturelle.

1. Étui antérieur et réservoir d’encre d’une bélemno-seiche, découverte par mademoiselle Anning en 1828, dans le lias de Lyme-Regis, et signalé par le docteur Buckland (Lond. and Edin. Phil. mag., mai 1829, p. 388) comme provenant de quelque céphalopode inconnu, très rapproché par sa structure interne de l’animal de la bélemnite. Cet étui est nacré sur la plus grande partie de son étendue ; sur quelques points (d, d),