tôt nuisible qu’utile, en ce sens qu’elle rendrait les naissances moins nombreuses et le choix des jeunes sujets conséquemment plus restreint. Elle conviendrait à l’approche des villes et chez les propriétaires qui entretiennent des vaches pour la production exclusive du lait. Cette opération, le plus ordinairement innocente, détermine chez les femelles opérées à quatre ou cinq ans, la sécrétion d’un lait plus abondant et de meilleure qualité pendant quatre ou cinq années. Soumise à l’engraissement, la vache castrée arrive au but que l’on veut atteindre avec beaucoup plus de promptitude et d’une manière plus complète.
Je laisse aux autres le soin de prôner tous ses avantages ; pour ma part, je suis loin de la conseiller.
L’amélioration de nos races bovines par elles-mêmes est, sans contredit, le moyen le plus efficace pour arriver rapidement, et avec le moins de difficulté, au degré de perfectionnement désirable. Cette règle porte dans tous ses points le cachet de la vérité, mais elle à ses limites.
Huzard s’exprime ainsi au sujet du croisement des races :