Page:Burau - De la phthisie du boeuf.djvu/18

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

De toutes les maladies affectant l’espèce bovine, une des plus communes de l’appareil respiratoire est sans nul doute la phthisie. Les autres affections, telles que : pneumonie, pleurite et bronchite chronique, bronchite mélanique, vermineuse, cancer, échinocoques du poumon, emphysème pulmonaire, maladies chroniques du cœur (cardite, endocardite, péricardite, hypertrophie), sont beaucoup plus rares ; mais, comme elles ont de l’analogie avec celle qui nous occupe, nous allons établir un diagnostic différentiel.

La toux et la difficulté de la respiration représentent les deux symptômes communs à la phthisie et aux maladies précédemment énumérées ; nous allons les examiner dans le mode d’expression appartenant à chacune d’elles, et nous ferons ensuite connaître les symptômes particuliers qui caractérisent ces mêmes maladies.


Toux. — Début. — Dans la phthisie, elle est faible et sèche ; sa fréquence est augmentée sous l’influence de certaines conditions que nous avons déjà fait connaître ; dans la pneumonie chronique, le cancer, les échinocoques du poumon, elle diffère bien peu.

La pleurite est accompagnée d’une toux rare elle est grasse dans le cas de bronchite chronique, et suivie d’un jetage contenant des strongles dans la bronchite vermineuse. Sèche et fréquente dans la bronchite mélanique et l’emphysème, elle s’observe rarement dans les maladies du cœur.


Respiration. — L’état de la respiration est le même partout, c’est-à-dire accéléré ; dans l’emphysème, les mouvements du flanc présentent le soubresaut.


Matité. — Elle constitue un symptôme commun. Il est