Page:Cazenave - De l'hydrothérapie en vétérinaire.djvu/36

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

d’une blessure accidentelle ou d’une opération chirurgicale ; des œdèmes chauds, des brûlures à tous les degrés, des eczémas et prurits cutanés de toute nature ; boutons et suintements morbides de la peau et aux ouvertures naturelles, si ces altérations ne paraissent pas liées à quelques maladies internes ; des maladies des muscles, atrophie et atonie ; des maladies vénériennes des deux sexes, etc.

Ce n’est qu’avec circonspection qu’on doit employer ce traitement chez les sujets débiles, âgés ; chez les sujets atteints d’eaux-aux-jambes, de névralgies traumatiques ; ou bien d’une maladie ayant son siège dans le système lymphatique telles que la morve et le farcin. Il n’est pas, jusqu’à la constitution médicale de l’atmosphère qui doive être prise en considération ; car il est des moments où elle favorise d’une manière toute spéciale le développement des maladies de l’appareil respiratoire. Il faut alors s’abstenir de se servir de l’application de l’eau même locale pour en prévenir les fâcheux effets. Sa température exerce aussi une grande influence sur l’efficacité de l’eau. En effet, étant donné la température de l’eau, si elle reste invariable et que la chaleur de l’atmosphère augmente, il est évident que la réfrigération, sera d’autant plus intense, que la chaleur de la température ambiante aura augmenté. De cette élévation de température, il résulte, 1° que l’évaporation de l’eau étant plus rapide l’absorption du calorique de la peau est plus active ; 2° que la sensation de froid et l’astriction qui en résulte sont plus vivement ressenties par les parties périphériques du corps, que celles-ci sont le siège d’une chaleur et d’un relâchement plus ou moins exagérés ;