Page:Chamfort - Œuvres complètes éd. Auguis t1.djvu/124

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Fable xx.

Cette petite pièce n’est point une fable ; c’est une aventnic très-bien contée, dont La Fontaine tire ime moralité contre les avaies. Le trait qui la termine , joint au piquant d’un saillie épigrammatique l’avantage de porter la conviction dans les esprits.

V. i3. Son cœur avec n’est ni liarmonieiix ni élégant ;

mais est d’une vivacité et d’une précision qui plaisent.

FABLE XXI.

V. I. Un cerf s’ étant sauvé. . . . Cette fable est un petit chef-d’œuvre. L’intention morale en est excellente , et les plus petites circonstances s’y rapportent avec une adresse ou un bonheur infini. Observons quelques détails.

V. 3. Qu’il cherchât un meilleur asyle.

j Voilà le dénouement préparé dès les trois premiers vers.

Y. 5. IMcs frères. . . je vous enseignerai, . .

Il parle là comme s’il était de leur espèce.

V.5. . . . Les pâtis les plus gras.

Voyez avec quel esprit La Fontaine saisit le seul rapport d’utilité dont le cerf puisse être aux bœufs.

V. 12 Les valets font cent tours.

L’intendant même.

Maison très-bien tenue ! tout le monde paraît à sa besogne et ne fait rien qui vaille.

V. \!\. N’apperçut ni cor, ni ramure.

Cela ne paraît guère vraisemblable , et voilà pourquoi cela est excellent.

Y. 20. . . L’homme aux cent yeux. . .

Cette courte périphrase exprime tout , et le discours du maîtrr

est excellent.... Je trouve bien peu d’herbe Cette litière est

vieille Qu’ont (ailles valets avec leurs cent tours?