Page:Chamfort - Œuvres complètes éd. Auguis t2.djvu/164

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DE CHAMFORT. I JJ

cette scène que fut faite la confidence de la mère au fils.

— Le baron de la Houze, ayant rendu quelqiies services au pape Ganganelli, ce pape lui de- manda s’il po’.ivait faire quelque chose qui lui fût agréable. Le baron de la Ilduze, rusé gascon, le pria de lui faire donner un corps saint. Le pape fut très-surprisde cette demande, de la part d’un Français. Il lui fit donner ce qu’il demandait. Le baron, qui avait une petite terre dans les Pyré- nées, d’un revenu très-mince, sans déboucbé pour les denrées, y fit porter son saint, le fit ac- créditer. Les cbaians accoururent, les miracles arrivèrent, un village d’auprès se peupla, les denrées augmentèrent de prix, et les revenus du baron triplèrent.

— Le roi Jacques, retiré à Saint-Germain, et vivant des libéralités de Louis xiv, venait à Paris pour guérir les écrouelles, qu’il ne touchait qu’en qualité de roi de France.

— M. Cérutti avait fait ime pièce de vers où il y avait ce vers :

Le vieillard de Ferney, celui de Pont-Cliartrain.

D’Alembert, en lui renvoyant le manuscrit, chan- gea le vers ainsi :

Le vieillard de Ferney, le vieux de Pont-Chartraln.

— M. de B...., âgé de cinquante ans, menait d’épouser mademoiselle de G...., âgée de treize